Salut a tous, alors voila, cela faisait un bon moment que je ne m’étais pas installé devant mon ordinateur pour vous raconter une de mes sorties. Aujourd’hui mes amis lecteurs, je suis de retour (bravo, bravo, vive lui … ).
Cette histoire commence (mais ne se finit pas par : ils vécurent heureux … et toutes ces conneries) lorsque je met des photos de VTT dans les ruffes (des photos de moi, par ce que sinon, bah c’est pas drôle) sur un tout nouveau topic de 26in : Le vrai topic du freeride. Enfin un topic qui colle a l’esprit : pas de prises de têtes, rouler pour soi et pour l’émerveillement des autres, prendre du plaisir et envoyer du gros. Ce qui colle tout a fait a ma vision de la discipline. Après avoir postés ces photos, Antoine alias « Tony l’Arsouille » me dit qu’il viendrait bien visiter le spot avec quelques potes et je propose donc comme guide pour cette expédition car les Ruffes sont un de mes spots préférés.
Après pas mal de blabla le RDV est fixé au Dimanche 20 Mars.
Je me lève donc ce Dimanche, après avoir passé une sale nuit (sa y est, je recommence a dire des choses inutiles) comme avant chaque grosse session de vélow. Et paf, je me rend compte que j’ai oublié d’acheter du jambon (bordel di diou), je fait donc un tour en ville histoire de m’approvisionner pour la journée. Vers 9h30, mon téléphone sonne : « on est arrivé », fun, je prend mon sac avec mes beaux sandwich (a prononcer a l’américaine), mon casque, mes genouillères et mes gants et je décolle pour le point de ralliement aux Rives du Lez. On se serre la main, on échanges quelques mots et puis décollage. Le but de la journée et de tourner une vidéo pour la promo de Cap vélo Istres et de Mtb Addicted, le sujet de la vidéo sera donc Quentin (Dirtyfifty), en tout nous sommes 6, autant abrutis les uns que les autres, sa promet.
Vers 10h30 on arrive sur le spot, on décharge tout le matos, puis on descend dans l’arène, les autres sont fous de découvrir cet endroit, ils sont unanimes : sa pète. On passe devant le Canyon Gap sans l’essayer, on y reviendra en fin de journée.
Je commence par les amener sur les lignes traditionnelles (l’endroit avec le petit dôme en pierre, le transfert et le mur), on commence a rouler (nous ne sommes que 3 a rouler, moi avec mon NS, Stephane avec son Bottle et Quentin avec son Supreme 8 ) pour se chauffer, les 3 autres sont la pour shooter et pour filmer. A base de gros Whip et de Table One Foot sur le transfert, je vois que ces mecs envoient bien le patté, va falloir que je me sorte les doigts du … (j’ai pas besoin de vous faire un dessin). Jusque vers midi on roulera la, variant les lignes et en ouvrant de nouvelles que je n’avait pas essayer (sur la colline a gauche et sur la face qui descend dans la rivière) avec déjà, la prévision de revenir pour shapper un gros drop quand on aura le temps.
L’heure de manger se fait entendre, il fait vraiment faim et soif quand on roule dans les ruffes, les journée sont hyper rincantes a cause du terrain qui n’aide pas les choses (chaleur et grosses pente glissantes).
Après avoir fait la pause manger, je les amènes derrière ce spot ou on trouve un autre canyon gap assez célèbre, qu’on pourrait plus qualifier de « fossé gap ». Une fois maitrisé on a le droit a un beau spectacle, Stephane lance un Suicide dessus et Quentin se permet un beau X-up tendu, magnifique ! Ne lançant pas de tricks et ayant ma dose de jump, je prend mon appareil et shoote les passages, bien sympa.
Ensuite direction la cascade pour faire des images, on dégotte une parois assez sympa qui descend bien et en 2 minutes de shappe c’est prêt a être roulé, on shoote et on change. Pendant qu’Antoine, Quentin et Seb font de l’image, on part a la recherche du 2eme canyon gap avec Valérian et Stephane. On découvre que dans ce coin il y a énormément de choses sympa a rouler, comme des enchainements de relevés dans des crevasses ou des lignes complètes agrémentées de petits kick bien ludique, bref, c’est le pied. Malheureusement, ce gap est introuvable, jusqu’à ce que d’autres riders qu’on avait croisés le matin, nous montre l’emplacement.
A première vue, sa parait malsain comme truc, on se cale bien en haut, on évalue la vitesse, on regarde, on mesure, on fait des passages a blanc et Quentin et le premier a s’y lancer, sa recep’ est parfaite, bien content, « sa déboite » me dit-il. L’ayant vu le passer, je me dit que c’est faisable, puis Austruy l’as lancé avec seulement 100 mm devant, la recep’ doit donc être largement acceptable avec mes 140 mm. Je refait plusieurs passages a blanc et « allé j’y vais ». Je remonte, expire un bon coup, donne deux/trois coups de pédale saute et … c’est dans la boite aussi, bien fun a rouler (et une bonne dose d’adrénaline). Je le relance une deuxième fois et me dit que sa suffit pour la journée. Stephane est le dernier a le lancer mais aussi le plus engagé, il lancera avec succès un One hand, un No hand dessus juste pour le style … Décidément, ils envoient bien, sacrement couillu cette affaire.
Après cette séance shoot, on reprend les affaires afin de se rendre sur le Canyon gap de Fred, a l’entrée des Ruffes. Il doit être environ 18h00 quand on y arrive, on commence par refaire la recep’ que j’avais trouée lors de mon premier essais (http://www.zapiks.fr/canyon-gap.html), je fait un passage a blanc et m’élance, sa passe tout seul, au deuxième essai, j’arrête de pédaler prématurément (je me demande encore pourquoi …) et je fait un trop court, heureusement, ma roue avant est passée au dessus, je chute sans gravité. Quentin se prépare a y aller, car la lumière baisse et il faut vite filmer avant que l’image ne soit dégueulasse. Il s’élance, mais la suspension de son Suprême s’affaisse dans l’appel et lorsqu’il saute, son vélo par en nose incontrôlable, sa roue avant se plante sur le mur de la reception et lui fait un gros Face plant dans la terre de la reception. Plus de peur que de mal heureusement (et pour vous dire que le choc a été violent, il a desserti son T de 66), il est un peu sonné et pataud, surtout qu’on a accumulé 5 a 6 heures de ride et de portage dans la journée. Moi je répare ma roue arrière qui est crevée, remonte vers la prise d’élan et m’élance sans prévenir personne, pour ne pas avoir de pression et sa repasse comme une lettre a la poste.
On décolle donc du spot après cette journée de folie, et on choisit un hôpital bien particulier pour que Quentin retrouve ses esprits : Le Mac Do. Comme on dit « après l’effort le réconfort », et dans ce cas on l’as bien mérités ! On fait le debriefing de la journée, on parle matos et ride et c’est l’heure de rentrer. Ils me déposent a Montpellier et prennent la route de Istres, Marseille et Toulon (loin …).
Bref une journée au TOP (mais vraiment), j’ai vraiment pris mon pied a rouler avec eux, car étant d’un niveau supérieur au miens (j’ai quand même préserve mon exclusivité sur le Canyon Gap de l’entrée du spot … qu’on se le dise … héhéhé), cela m’as bien motivé pour tout casser et envoyer du gros. L’état d’esprit était au top, vraiment Freeride et non dans la mouvance Slope du moment … ce qui change et que j’apprécie, puisque le Freeride est ma discipline préférée. Bref je tiens a les remercier tous d’être venu, et on devrait se retrouver une prochaine fois a Ridekore.
Voila Un petit porto-folio Lifestyle pour conclure :
J’espère que ce CR vous a plus, que la « clio racing » de Fred et mon réveil en « two shoes » ne vous ont pas trop manqués. Merci d’avoir lu jusque la et si le cœur vous en dit, laissez un petit commentaire.
A+
Phil